mardi, octobre 31, 2006

philomentrie

Un Grec de l'antiquité possédait en moyenne cinq esclaves. Un ménage moderne avec un compteur électrique de 6 kW possède l'équivalent énergétique de 36 esclaves.

Les peuplades qui ne connaissent pas la cuisson des aliments n'ont bien entendu pas de mot pour dire « cuit ». Mais par contrecoup, elles n'ont pas davantage de mot pour dire « cru » puisque le concept même ne peut en être caractérisé.
De même, les hommes sont restés longtemps sans imaginer le poids ou la pression de l'air qui les entourait, faute de référence par rapport à laquelle la comparer. Cela conduit Lévi-Strauss à une remarque importante : pour atteindre le réel, il faut au préalable pouvoir faire abstraction du vécu.

le blanc est pour un Occidental la couleur de la pureté et du mariage. C'est celle du deuil pour un Extrême-Oriental.

La moralité des mœurs

Le processus qui conduit l'homme à la civilisation commence par la moralité des mœurs : Nietzsche considère en effet l'homme comme un animal auquel on a dû apprendre à promettre en le soumettant aux mœurs et à la loi par un dressage violent et arbitraire (ce dont l'histoire humaine donne des exemples : la torture, la dette à payer en livre de chair, etc.). Le résultat est un animal qui peut tenir sa parole, i.e. dont la volonté se maintient dans le temps, et qui a conscience que cette faculté est une distinction : la capacité de promettre est en effet l'expression de la puissance que l'on possède du fait de la maîtrise de soi que l'on a acquise. La violence des moyens employées par l'humanité est alors abolie par la création de l'individu autonome, i.e. d'un « sur-animal » capable de répondre de lui-même, de se déterminer et de se créer ses propres valeurs.

Certains prétendent que Bush=Hitler. Évidemment, il faut aussi faire remarquer qu'il y avait dans les années 1930 une autre personne qui était admirée - mais surtout honnie - pour sa clarté morale: Sir Winston Churchill. On le disait "sanguinaire", "guerrier", "unilatéraliste", etc. parce qu'il croyait que l'Allemagne devait être tenue à ses obligations de traité et réclamait une intervention militaire britannique en Allemagne alors que celle-ci se rémilitarisait, accumulait les annexions et installait un régime de plus en plus totalitaire dans la deuxième moitié des années 1930.

Fondamentalement, la gauche n'a jamais accepté ce simple fait exposé par Ronald Reagan: l'Union Soviétique était un empire du mal alors que les États-Unis, sans être littéralement un empire du bien, leur est moralement supérieurs. Le capitalisme est moralement supérieur au communisme, le liberalisme l'est au socialisme. La gauche ne l'accepte toujours pas et c'est pourquoi elle tente par toutes sortes de tentatives ridicules de démoniser les États-Unis.

Un militant altermondialiste s'exprime ainsi: "Si je vous dis que je pense que le monde est contrôlé par une poignée de capitalistes et de patrons, vous allez dire que je suis un gauchiste. Mais si je vous dis qui je crois que les patrons sont juifs, vous allez dire que je suis d'extrême-droite".

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